Marathon des expressions illustrées – Episode 3
Cette fois-ci, c’est une étape bien particulière du marathon. En effet vous ne verrez passer qu’une seule coureuse… mais quelle coureuse!!!
On la suivrait partout au détour de ses billets aussi pétulants que pimentés. Je vous prie donc de suivre le rythme, à petite foulée, de notre chère Babeth, d’Humeurs Nègres, qui nous livre son sentiment avec une citation biblique.
Et, une fois n’est pas coutume, j’ai préféré illustrer le commentaire plutôt que la citation! Bonne lecture!
« Réjouis-toi de la femme de ta jeunesse, biche des amours et gazelle pleine
de grâce ; que ses seins t’enivrent en tout temps ; sois continuellement
épris de son amour. Et pourquoi mon fils serais-tu épris d’une étrangère et
embrasserais-tu les seins de l’étrangère ? ».
Proverbes 5 : 18-20
Juste une pensée pour ces Négresses noires, blanches, jaunes, café au lait.
Jadis « biches des amours » et « gazelles pleines de grâce ». Ces beautés vierges
et gracieuses à qui des hommes ont fait miroiter un amour éternel, un amour
grand « A », lorsqu’ils les sortiraient de la misère qui les étreignait tel un oiseau pris
dans les filets de l’oiseleur…
Ces beautés fatales dont la fraîcheur, la douceur et la chaleur envoûtantes
faisaient l’objet de poèmes enchanteurs et des cantiques les plus
ensorcelants. Suscitant dans leurs entrailles, un cocktail d’émotions aussi
complexes qu’inexprimables.
Ces lionnes blessées dont les charmes, naguère irrésistibles, n’opèreraient plus, ne
produiraient plus l’ivresse d’antan et qui sont foulées aux pieds comme la boue des
rues ! Que voulez-vous ? La frénésie et l’enchantement sont ailleurs…
Ces « chépaquoi » au glorieux passé, dont la plastique rivaliserait difficilement avec
celle des forces nouvelles. « Etrangères », au sex-appeal indomptable.
Elles sont beaucoup plus jeunes, plus belles, plus enivrantes et par ricochet,
nouvelles biches à chérir. A posséder dans tous les sens, dans tous les coins
et recoins. Encoignures et écoinçons. Sans oublier qu’il faut les explorer dans
les moindres détails et dans toutes les positions, à la recherche du nectar, ce
breuvage céleste oh combien délicieux ! (Hey je m’égare…Désolée ! Quand il s’agit
du nectar, je m’oublie…).
Bien que l’Ecclésiaste ait déclaré : « Il n y a rien de nouveau sous les cieux », j’en
suis toujours médusée.
Comme une innocente, une simple d’esprit, me demandant encore pourquoi
un homme ne peut tout simplement pas aimer UNE femme ? LA femme de sa
jeunesse ? Celle qui lui a sacrifié ses plus belles années ?
Shalom !
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